Les nations les plus vulnérables – les pays les moins avancés, les pays sans littoral et les petits États insulaires en développement – continuent à marquer des points dans la réduction de la pauvreté. Cependant, les inégalités persistent et il y a encore de vastes disparités dans l’accès aux services de santé et à l’éducation et à d’autres moyens de production. De plus, si les inégalités de revenus entre les pays ont pu être réduites, les inégalités internes se sont quant à elles accrues.
On s’accorde de plus en plus à reconnaître que la croissance économique ne suffit pas pour réduire la pauvreté si elle n’est pas bénéfique pour tous et ne concerne pas les trois dimensions du développement durable, c’est-à-dire économique, sociale et environnementale. En vue de réduire les inégalités, il a été recommandé d’appliquer des politiques dont le principe soit universel tout en prêtant attention aux besoins des populations désavantagées et marginalisées.
Autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale, économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leurs handicaps, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur religion ou de leur statut économique ou autre. À ce sujet la CEPALC (2015:29) soutient qu’en Amérique latine et les Caraïbes « les principales raisons de l’incorporation réduite des autochtones et des personnes d’ascendance africaine à l’éducation secondaire et postsecondaire sont, entre autres, une incidence plus élevée de la pauvreté et du travail des enfants et des adolescents, la distance des écoles par rapport au lieu de résidence, en particulier dans les zones rurales, la faible qualité des écoles auxquelles ils ont accès,
le manque de pertinence des programmes d’enseignement et la discrimination ». Les groupes défavorisés socialement et politiquement au sein d’une société sont ceux qui se prêtent le mieux au travail des enfants.